Du 17 au 24 mars 2017, l’UNFPA (Fonds des Nations Unies pour la Population) avec l’appui technique du bureau régional de l’ALVF à Maroua, des Délégations Départementales de la Promotion de la Femme et de la Famille du Mayo Sava et du Mayo Tsanaga, des hôpitaux de districts, des Centres de Promotion de la Femme et de la Famille de Mora et de Mokolo, a procédé aux consultations de plus de 813 femmes en vue de déceler celles qui seraient exposées ou victimes de violences basées sur le genre (VBG) en vue de la prise en charge psychosociale et médicale.
Tout commence le
15 mars 2017 lors des réunions tenues aux CPFF (Mora et Mokolo), réunions auxquelles
participaient respectivement 80 Agents Relais Communautaires (ARC) dont 40 à
Mokolo et 40 à Mora. Dans chaque localité, 20 ARC provenaient du Réseau des
Associations féminines et 20 autres issus de la « Brigade de Dénonciation des
violences faites aux filles ». En effet, lors de cette réunion, il a été
demandé à chaque ARC de descendre dans les quartiers ou villages de Mokolo et
de Mora en vue de recenser 10 femmes dont 8 parmi les populations déplacées
internes et 2 parmi les populations hôtes et exposées aux VBG.
Au
niveau de l’organisation chaque ARC devait faire venir les femmes recensées,
les 21 et 22 à Mora et les 23 et 24 mars à Mokolo.
Au niveau des consultations,
dans chaque site (Mokolo et Mora), deux (2) bureaux d’enregistrement et
d’attribution de code sont installés à l’entrée des CPFF ; cinq (05)
postes de prise en charge psychosociale
et quatre (04) postes de prise en charge médicale ont été mis en place et
repartis à l’intérieur de l’enceinte du CPFF. Chaque femme devait passer devant
le bureau d’enregistrement et d’attribution des numéros de code et c’est à
partir de là qu’elle est orientée vers un poste de prise en charge
psychosociale ou vers un poste de prise en charge médicale suivant ses
déclarations.
Au niveau sécuritaire, 40 membres des
comités de vigilance dont 20 dans chaque site (Mora et Mokolo) ont été
mobilisés. Ils étaient aussi chargés de maintenir l’ordre et le cas échéant,
neutraliser les personnes suspectes notamment les membres de la secte Boko
Haram.
Au terme des
consultations des cliniques mobiles, des rencontres dévaluation se sont tenues
dans la salle de conférences des CPFF de Mora et Mokolo. Le Dr Mah a profité de
cette occasion pour appeler chaque ARC a plus d’engagement au profit des
populations vulnérables déplacées internes.
Fait le 24 mars 2017. R.E.C SAVA FM, SILGNE DOUODJE
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire