lundi 12 juin 2017

Cliniques Mobiles de prise en charge psychosociale des cas de Violences basées sur le genre


 Du 17 au 24 mars 2017, l’UNFPA (Fonds des Nations Unies pour la Population) avec l’appui technique du bureau régional de l’ALVF à Maroua, des Délégations Départementales de la Promotion de la Femme et de la Famille du Mayo Sava et du Mayo Tsanaga, des hôpitaux de districts, des Centres de Promotion de la Femme et de la Famille de Mora et de Mokolo, a procédé aux consultations de plus de 813 femmes en vue de déceler celles qui seraient exposées ou victimes de violences basées sur le genre (VBG) en vue de la prise en charge psychosociale et médicale.


Tout commence le 15 mars 2017 lors des réunions tenues aux CPFF (Mora et Mokolo), réunions auxquelles participaient respectivement 80 Agents Relais Communautaires (ARC) dont 40 à Mokolo et 40 à Mora. Dans chaque localité, 20 ARC provenaient du Réseau des Associations féminines et 20 autres issus de la « Brigade de Dénonciation des violences faites aux filles ». En effet, lors de cette réunion, il a été demandé à chaque ARC de descendre dans les quartiers ou villages de Mokolo et de Mora en vue de recenser 10 femmes dont 8 parmi les populations déplacées internes et 2 parmi les populations hôtes et exposées aux VBG.

Au niveau de l’organisation chaque ARC devait faire venir les femmes recensées, les 21 et 22 à Mora et les 23 et 24 mars à Mokolo.


 Au niveau des consultations, dans chaque site (Mokolo et Mora), deux (2) bureaux d’enregistrement et d’attribution de code sont installés à l’entrée des CPFF ; cinq (05) postes de prise  en charge psychosociale et quatre (04) postes de prise en charge médicale ont été mis en place et repartis à l’intérieur de l’enceinte du CPFF. Chaque femme devait passer devant le bureau d’enregistrement et d’attribution des numéros de code et c’est à partir de là qu’elle est orientée vers un poste de prise en charge psychosociale ou vers un poste de prise en charge médicale suivant ses déclarations.
       Au niveau sécuritaire, 40 membres des comités de vigilance dont 20 dans chaque site (Mora et Mokolo) ont été mobilisés. Ils étaient aussi chargés de maintenir l’ordre et le cas échéant, neutraliser les personnes suspectes notamment les membres de la secte Boko Haram.
Au terme des consultations des cliniques mobiles, des rencontres dévaluation se sont tenues dans la salle de conférences des CPFF de Mora et Mokolo. Le Dr Mah a profité de cette occasion pour appeler chaque ARC a plus d’engagement au profit des populations vulnérables déplacées internes.


Fait le 24 mars 2017.   R.E.C SAVA FM, SILGNE DOUODJE

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